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Pleins feux sur la vaccination

EN BREF - Mai 2000

In English


Under pressure: busy health workers’ jobs would be simplified with combination vaccines

La bonne combinaison

Les vaccins qui protègent contre plusieurs maladies à la fois comportent des avantages évidents. Mais dans quelle mesure sont-ils disponibles pour les pays en développement ? Lisa Jacobs mène l’enquête

PLUS un programme de vaccination peut empêcher de maladies de se développer, meilleur il est : peu de responsables de la santé y trouveraient à redire. Mais tout ajout d’un nouvel antigène séparé dans un plan de vaccination nécessite une injection supplémentaire, une aiguille et une seringue supplémentaires, ainsi que des coûts de destruction supplémentaires. Et, problème tout aussi important, cette responsabilité supplémentaire pesant sur des systèmes de santé déjà surchargés, risque d’accroître les risques d’injections non sécurisées.

Par conséquent, le Conseil d’administration de GAVI a décidé que, pour les pays éligibles qui cherchent à introduire des vaccins contre l’Hépatite B et/ou l’Haemophilus influenzae type b (Hib), les vaccins achetés par le Fonds mondial pour les vaccins seraient des vaccins de combinaison. Cependant, par rapport aux vaccins individuels, les vaccins de combinaison sont plutôt rares.

Le vaccin de combinaison le plus répandu dans les pays en développement est le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, connu sous le nom de DTC*.

Du fait de sa large utilisation, de son mode d’administration aisé et de ses trois doses injectées aux enfants en bas âge, il est devenu le fondement de toute couverture vaccinale systématique. Le vaccin contre le DTC est également devenu le fondement sur lequel de nombreux vaccins de combinaison ont été élaborés, y compris ceux qui concernent GAVI :

  • Glaxo Smithkline (anciennement Smithkline Beecham) a combiné le vaccin contre le DTC avec celui contre l’Hépatite B dans un vaccin à quatre antigènes (tétravalent) ;
  • Aventis Pasteur (anciennement Pasteur Mérieux Connaught) a combiné le vaccin contre le DTC avec celui contre l’Hib ;
  • Glaxo Smithkline a combiné le vaccin contre le DTC avec celui contre l’Hépatite B et celui contre l’Hib. Il s’agit en fait d’une combinaison du vaccin tétravalent DTC-hépatite B et d’un vaccin lyophilisé contre l’Hib qui doit être mélangé par des responsables de la santé au moment de l’injection.
  • Aucun vaccin de combinaison n’incorpore actuellement le vaccin contre la fièvre jaune. Il y a de grandes chances pour que celui-ci reste un vaccin à antigène unique.

Une des raisons pour lesquelles cette liste est si courte est que beaucoup de pays à fort revenu ne sont pas intéressés par l’achat de vaccins tels que celui contre la coqueluche à partir de cellules entières, lui préférant le vaccin contre la coqueluche acellulaire (DTaC), en dépit de son coût plus élevé. Cela n’incite pas les fabricants à développer des vaccins contre la coqueluche à cellules entières.


A full load: every vaccine must be transported and kept cold; more separate antigens would strain the system

Certains au sein de la communauté de la santé publique se demandent si, du fait du manque de concurrence par rapport aux vaccins à antigène unique, les vaccins de combinaison seront un jour aussi peu chers que les vaccins à antigène unique. A en croire les chiffres, les vaccins de combinaison paraissent effectivement plus chers : par exemple, le DTC combiné avec l’Hépatite B peut coûter jusqu’à $1,07 par dose, prix d’une seringue autobloquante inclus, tandis que les vaccins contre le DTC et contre l’Hépatite B peuvent être administrés séparément pour $0,80, prix de deux seringues autobloquantes inclus.

Mais ces inquiétudes concernant les coûts sont balayées par Steven Jarrett, Responsable de l’approvisionnement pour l’UNICEF, qui fournit les vaccins et le matériel nécessaire aux injections à beaucoup de pays en développement.

« J’estime que lorsque l’on considère l’ensemble des coûts, à savoir les problèmes de logistique, de maind’œuvre et de conformité, ainsi que les risques d’injection non sécurisée, les vaccins de combinaison ne sont finalement pas plus chers que les vaccins à antigène unique », déclare-t-il.

De plus, au fur et à mesure que davantage de ces vaccins sont achetés pour le marché des pays en développement, les prix pourraient chuter. Il y a des précédents : quand il a été introduit pour la première fois, le vaccin contre l’Hépatite B coûtait $25 tandis que maintenant son prix est bien au-dessous d’$1. Et il n’y a pas si longtemps, en 1998, les pays d’Amérique latine achetaient le vaccin contre l’Hib directement auprès des fabricants pour pas moins de $8,5 la dose. Désormais, l’Organisation panaméricaine de la santé est en mesure d’offrir le vaccin aux états membres pour $3 la dose, selon des estimations datant de l’année 2000. A mesure que la demande pour ces vaccins nouveaux et peu utilisés augmente, de nouvelles sociétés pourraient pénétrer sur le marché.

Le processus risque néanmoins de prendre du temps. Combiner des antigènes existants n’est pas un procédé de développement aisé, car il pose des problèmes techniques et médicaux complexes, étant donné que le produit combiné doit faire preuve d’une sécurité et d’une immunogénicité équivalentes à celles des antigènes uniques. Les nouveaux vaccins de combinaison doivent subir des tests médicaux poussés pour vérifier si les différents composants, y compris les antigènes individuels, les stabilisateurs et les conservateurs ont une incidence négative sur l’efficacité. La procédure réglementaire peut prendre, à elle seule, trois à cinq années et ajoute au coût du vaccin.

« Les vaccins de combinaison seront inévitables à l’avenir et nous devons nous préparer à en utiliser de plus en plus », dit Jacques-François Martin, PDG de Parteurop. « Mais à vouloir simplifier les choses, on les complique également. Une société qui domine le marché aujourd’hui peut tout perdre du jour au lendemain si elle n’inclut pas un certain antigène dans ses combinaisons. Les forces du marché ne seront bientôt plus en mesure de dicter les besoins en vaccins. Nous devrons nous mettre d’accord sur certaines directions à prendre dès aujourd’hui afin de fournir au monde des vaccins qu’il pourra utiliser à l’avenir. »

**Deux versions du vaccin contre le DTC sont disponibles : le vaccin contre la coqueluche à cellules entières et celui contre la coqueluche acellulaire (DtaC). Ce dernier a été approuvé car ses effets secondaires sont moins gênants que ceux pouvant être occasionnés par le vaccin contre la coqueluche à cellules entières.

Lisa Jacobs est Responsable de la communication au Secrétariat de GAVI

Pleins feux sur la vaccination • Mai 2000 - Contenu

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