Map | A Partnership for Children's Health Search:  Advanced Search
Home General Information Country Support Board Task Forces Resources Media Center
GAVI Updates Immunization Focus Board Documents Policy & Technical issues Other websites CVI Forum
Current Issue Archives Subscriptions About Immunization Focus
Printer-friendly format

Quick Reference:

What is GAVI?

GAVI Fact Sheets

Governance

Board Documents

Guidelines & Forms

Press Releases

Immunization Information

Immunization Focus
Latest Issue

GAVI Update

Pleins feux sur la vaccination

EN BREF - Juin 2001

In English

Quand bonne gestion rime avec bonne estimation

Tous les pays doivent être capables de mesurer avec précision les performances de leurs services de vaccination nationaux. L’Organisation Mondiale de la Santé et le Programme Bill et Melinda Gates de vaccins pour l’enfant auprès du PATH ont développé un nouvel outil appelé Contrôle de qualité des données (CQD) pour aider les pays à vérifier si leurs systèmes d’enregistrement fonctionnent bien. Le CQD sera notamment chargé d’évaluer si les chiffres déclarés sur le plan national reflètent fidèlement le nombre d’enfants vaccinés et enregistrés au niveau des districts. Alors que les inspecteurs débutent leur formation ce mois-ci en vue de se familiariser avec l’utilisation du CQD au Kenya, en Ouganda et au Pakistan, John Lloyd explique pourquoi celui-ci est si important et comment il fonctionne.

UNICEF/HQ92-0363/Giacomo Pirozzi
A garder précieusement : la carte de vaccination est vitale pour l’efficacité du système

Pourquoi le CQD est-il si important ?

Il existe trois bonnes raisons de faire appel au Contrôle de qualité des données pour vérifier le système qui informe sur les performances des services de vaccination de chaque pays.

Tout d’abord, les responsables des services de vaccination ont besoin d’informations correctes en temps utile pour détecter toute amélioration ou toute anomalie des performances. Deuxièmement, les partenaires de l’Alliance de GAVI qui travaillent à tous les niveaux ont besoin d’informations fiables pour pouvoir juger l’impact des nouveaux efforts et des nouvelles ressources sur les performances. Troisièmement, GAVI et le Fonds mondial octroient des aides financières aux pays pour qu’ils améliorent leurs services de vaccination suivant un système de récompense par « actions », où une action est gagnée par le pays pour chaque enfant supplémentaire vacciné et déclaré par rapport à l’année précédente. Le Fonds mondial ne peut récompenser les gouvernements que sur la base des enfants correctement enregistrés et déclarés comme ayant été vaccinés. Le but du CQD est donc :

  • D’évaluer la qualité, l’exactitude et la complétude des systèmes administratifs d’enregistrement des vaccinations ; et
  • De fournir des informations pratiques au personnel de santé sur la manière dont la qualité des données déclarées peut être améliorée.

D’où est venue l’idée ?

Le CQD est né l’été dernier, au début de la procédure de candidature lancée par le Fonds mondial, quand il est devenu évident que l’évolution du nombre d’enfants vaccinés devait faire l’objet d’une vérification annuelle.

Comment l’organe de contrôle assurera-t-il son indépendance et sa transparence ?

Le CQD est un organe externe et indépendant à la fois par rapport à la gestion nationale et par rapport au personnel local des partenaires de GAVI. La procédure est effectuée par une équipe d’experts internationaux spécialisés dans le contrôle des secteurs public et privé, ainsi que dans le domaine de la santé publique. La procédure, qui dure deux à trois semaines, peut être effectuée dans tout pays recevant des aides de la part de GAVI et du Fonds mondial. Mais en pratique, il est probable que ce contrôle se limite à un certain nombre de pays, selon les indices de qualité des systèmes d’information et l’importance des aides accordées par le Fonds mondial.

Comment ça marche ?

La visite du CQD dans le pays se focalise sur les méthodes d’enregistrement sur un échantillon de quatre districts et à raison de six centres de santé par district, soit 24 centres de santé au total. Les inspecteurs vérifient l’exactitude de l’enregistrement du nombre de vaccinations, la transcription et l’addition de ces chiffres, ainsi que le système d’enregistrement d’un niveau à l’autre. L’audit porte principalement sur un indicateur clé de performance : le nombre d’enfants recevant une troisième dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC). La troisième dose, également appelée DTC3, est choisie parce qu’en dépit de ses imperfections, elle est considérée comme l’instrument de mesure le plus fiable du nombre d’enfants protégés à 100 %.

Un pays peut déclarer dans ses documents d’enregistrement à l’OMS, à l’UNICEF et à GAVI qu’un certain nombre d’enfants ont reçu le DTC3 au cours d’une année donnée. Ce chiffre peut toutefois inclure des enfants qui :

  • sont supposés avoir reçu le DTC3, mais qui n’ont jamais été enregistrés ; ou qui
  • ont reçu le DTC3, qui ont été enregistrés et qui ont été déclarés ; ou qui
  • ont reçu le DTC3 et qui ont été enregistrés, mais qui n’ont pas été déclarés ; ou qui
  • ont été déclarés comme ayant reçu le DTC3, mais qui n’ont jamais été enregistrés.

Le CQD ne comptabilise pas le premier groupe d’enfants comme ayant été vacciné. Mais il évalue la capacité du système d’enregistrement administratif à comptabiliser et déclarer correctement les enfants qui ont été enregistrés sur le lieu de vaccination. Etant donné que les aides sont basées sur le nombre d’enfants vaccinés supplémentaires par rapport à l’année précédente, il y a de bonnes raisons de ne pas réduire le premier groupe d’enfants, c’est-à-dire ceux qui ont été vaccinés mais qui n’ont pas été enregistrés, à zéro.

Qu’est-ce le CQD vérifie d’autre et dans quelle mesure cela aide-t-il les pays ?

En plus de recompter et de vérifier les données, le CQD juge la fiabilité et le caractère opportun en général du système d’enregistrement à l’aide d’un certain nombre d’indicateurs standard. Par exemple, il observe la proportion d’enregistrements qui sont perdus et la proportion de déclarations qui arrivent en retard. Si les cartes de vaccination des enfants sont perdues, la mauvaise dose de vaccin peut être administrée et enregistrée. Les déclarations en retard provoquent des erreurs d’addition et de calcul du nombre de vaccinations à des niveaux plus élevés de la hiérarchie. De nombreux pièges peuvent être évités si les éléments qualitatifs essentiels sont en place. Cette information permet aux inspecteurs d’offrir des conseils au personnel de santé, aux responsables et aux leaders nationaux intervenant dans la vaccination. Le CQD est un puissant organe de renforcement des capacités du système d’information de la gestion sanitaire pour chaque nation ; il constitue un exemple représentatif de la façon dont GAVI peut consolider le système de santé.

Et ensuite ?

Le Dr Linda Archer, consultante de l’OMS, installée à Nairobi, a développé plusieurs versions successives et améliorées du CQD qui ont été testées au Kenya et au Sri Lanka. A présent, la toute dernière version du manuel du CQD est prête (1) .

Les partenaires de GAVI ont décidé de chercher un organisme approprié pour effectuer l’audit, et après une procédure d’appel d’offres, ils ont choisi le consortium dirigé par Liverpool Associates in Tropical Health, au Royaume-Uni, un organisme affilié à la Liverpool School of Tropical Medicine possédant une solide base de connaissances dans la recherche et une expérience d’envergure mondiale dans le domaine des estimations et des évaluations de santé. La formation des auditeurs commence ce mois-ci au Kenya, en Ouganda et au Pakistan, puis six autres pays feront l’objet d’une visite d’ici septembre 2001. Par la suite, chaque année, une proportion des pays recevant des aides de GAVI et du Fonds mondial recevra la visite des auditeurs du CQD.

(1) Des copies sont disponibles sur demande par e-mail auprès de Lisa Jacobs, au secrétariat de GAVI, à l’adresse ljacobs@unicef.org

John Lloyd est Conseiller résident du Bureau européen du Programme Bill et Melinda Gates de vaccins pour l’enfant, géré par le PATH. Le Dr Lloyd a pris part à la création du concept de CQD, au développement de la méthodologie et a participé au test et à la formation des auditeurs.

Pleins feux sur la vaccination • Juin 2001 - Contenu

  Contact us | Guestbook | Copyrights | Text site