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Pleins feux sur la vaccination

MISE A JOUR - Mars 2002

In English

2 : Inde : une solution viable sur le plan écologique dans un pays surpeuplé

LK VERMA, Maréchal et Directeur général des services médicaux de l’Armée de l’air indienne, a relevé de nombreux défis dans sa carrière, et la destruction des déchets médicaux n’en est qu’un parmi tant d’autres. Dans un projet pilote de l’OMS au Command Hospital Air Force de Bangalore, Verma a développé une approche « multioptions » qu’il estime être sécurisée, appropriée et viable sur le plan écologique. Le projet pilote, l’un des onze projets identiques menés en Inde, s’est achevé en 2000 et cette méthode va désormais être étendue à tous les hôpitaux des forces armées dans le pays d’ici la mi-2002, avec le soutien du Ministère de la Défense indien.

Les vaccinations ne représentent qu’une fraction des injections administrées dans beaucoup de centres de santé (voir Pleins feux sur la vaccination , de mars 2001 ), mais la politique générale de gestion des déchets liés aux soins de santé suivie dans cet hôpital est néanmoins intéressante pour les responsables du programme de vaccination, puisque de nombreux centres de vaccination partagent les installations de destruction des déchets au niveau de l’hôpital ou du district.

Les déchets médicaux comprennent une large variété de composants en plus de l’équipement utilisé pour les injections tels que des produits chimiques, des déchets radioactifs, des pansements usagés et de grosses quantités de plastique. Plutôt que d’utiliser une seule méthode de destruction (autoclave, micro-ondes, incinérateur ou hydroclave) pour tous ces articles, Verma, docteur en médecine et administrateur du centre, estime qu’un hôpital doit disposer de l’ensemble de ces quatre moyens pour détruire les déchets de façon appropriée. L’élément clé est le tri des déchets : les bénéfices de cette opération sont bien plus importants que les coûts, affirme Verma, et cela fait reculer le nombre de maladies liées aux hôpitaux.

Bien que l’incinération soit considérée d’une manière générale comme la meilleure méthode de destruction de l’équipement utilisé pour les injections, Verma a montré que beaucoup de déchets plastiques des hôpitaux peuvent être désinfectés en toute sécurité avec une solution à l’hypochlorite ou par micro-ondes, avant d’être broyés, puis revendus pour recyclage. Il croit que cela est préférable aux incinérateurs mal entretenus ou mal utilisés que l’on trouve fréquemment dans les villes indiennes, qui peuvent émettre des gaz polluants tels que les dioxines et les furanes. L’enfouissement de l’équipement utilisé pour les injections, des plastiques et des tissus humains ou animaux ne sont pas des solutions adaptées en milieu urbain, ajoute-t-il, étant données la forte densité de population en Inde et la concurrence existant pour le moindre lot de terre.

Ainsi, l’hôpital de Bangalore, de même que les autres hôpitaux des forces armées, utilisent un système relativement sophistiqué adapté à leurs besoins. Une fois l’injection effectuée, la seringue utilisée est placée dans un broyeur.U n couteau mécanique découpe la seringue au niveau de l’embout. L’aiguille est simplement fondue en faisant passer un courant électrique à travers elle. Le déchet qui en résulte est désinfecté et placé dans un réservoir d’eau au sous-sol : le réservoir devrait prendre 5 à 10 ans pour se remplir, selon Verma. Le reste de la seringue en plastique est désinfecté, broyé et le plastique est recyclé. Les personnes qui travaillent au contact des déchets portent des gants, des masques et des lunettes de protection. Le personnel est formé à ne surtout pas remettre en service les aiguilles après utilisation et à ne pas manipuler les seringues usagées.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les sites suivants : www.medwasteind.org/verma.htm et www.expresshealthcaremgmt.com/20010930/editorial2.htm

Phyllida Brown

MISE A JOUR - Mettre les déchets liés aux injections hors d’état de nuire

Pleins feux sur la vaccination • Mars 2001 - Contenu

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