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QUESTIONS ET REPONSES SUR LE GAVI ET LE FONDS MONDIAL POUR LES VACCINS

1. Qu'est-ce que GAVI?

2. Pourquoi avoir créé GAVI?

3. En quoi GAVI est-il différent des précédents programmes mondiaux de vaccination?

4. Quel est le rôle précis des divers partenaires de GAVI?

5. Comment le GAVI est-il organisé?

6. Qu'est-ce que le Fonds mondial pour les vaccins et quelles sont ses relations avec GAVI?

7. Quel soutien apporte le Fonds mondial pour les vaccins?

8. Qui peut prétendre à l'aide du Fonds mondial pour les vaccins?

9. Comment le Fonds mondial pour les vaccins aide-t-il à renforcer les services de vaccination des pays?

10. Quelle aide obtiennent les pays?

11. Quel pourcentage des ressources du Fonds mondial pour les vaccins est attribué à l'achat de vaccins ou au soutien des systèmes de vaccination?

12. Comment GAVI prend-il ses décisions de financement?

13. Pourquoi créer un Fonds mondial pour les vaccins? Pourquoi ne pas avoir simplement attribué davantage de ressources à l'UNICEF, à l'OMS, aux ONG et à d’autres institutions participant déjà au travail de vaccination?

14. Comment GAVI s'assurera-t-il que les programmes de vaccination sont viables au-delà des cinq premières années de soutien?

15. Quelle est la situation de l'approvisionnement en vaccins associés?

16. Que fait GAVI pour la sécurité des injections?

17. Où en sont les projets de recherche-développement dépendant de GAVI?

1. Qu'est-ce que GAVI?
L'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, connue sous le nom de GAVI, est un partenariat public et privé, visant à élargir l'accès des enfants à la vaccination dans les pays pauvres. Parmi les partenaires, on compte des gouvernements nationaux, l'UNICEF, l'OMS, la Banque Mondiale, la Fondation Bill et Melinda Gates, l'industrie pharmaceutique productrice de vaccins, des institutions de santé publique et des organisations non gouvernementales (ONG). Pour les partenaires, l'Alliance est une tribune d'échange où ils conviennent de leurs objectifs communs, font connaître leurs stratégies et coordonnent leurs efforts.

L'Alliance est renforcée par le Fonds mondial pour les vaccins (voir question 6), mécanisme novateur de financement, conçu pour aider GAVI à atteindre ses objectifs en trouvant de nouvelles ressources et en les dirigeant rapidement vers les pays en développement.

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2. Pourquoi avoir créé GAVI?
Dans l'histoire de la santé publique internationale, aucune autre intervention de santé systématique n'a reçu de couverture aussi étendue que la vaccination. Toutefois, à l’aube de ce nouveau siècle, le monde ne profite toujours pas pleinement des avantages de la vaccination pour les enfants. Depuis la fin des années 90, environ 34 millions d'enfants nés chaque année ne sont pas vaccinés. Dans les pays d'Afrique au sud du Sahara, moins de la moitié des enfants étaient vaccinés. Par conséquent, chaque année, on pourrait sauver quelque trois millions de vies fauchées par des maladies infectieuses facilement évitables.

De plus, certains vaccins, par exemple contre l'hépatite B et la maladie due à Haemophilus influenzae type b (Hib) n'ont pas été introduits assez vite dans les pays les plus pauvres. De nouveaux vaccins qui en sont aux dernières étapes de mise au point, par exemple contre certaines formes de pneumonie, de méningite et de diarrhée (des infections qui tuent des millions d'enfants chaque année dans le monde en développement), risquent de ne pas atteindre ceux qui en ont le plus besoin. La recherche de vaccins contre les maladies infectieuses les plus virulentes de notre époque (VIH/SIDA, paludisme et tuberculose) doit se poursuivre et être renforcée. Il faut de plus mettre en place des systèmes efficaces de prestation des soins médicaux pour s'assurer qu'une fois le vaccin découvert, tous ceux qui en ont besoin y auront accès.

Les partenaires ont vu dans cette Alliance une occasion historique d'unir leurs forces pour renverser la tendance et de mettre la vaccination, qui sauve tant de vies, à la disposition de tous les enfants, même ceux qui vivent dans les conditions les plus difficiles, dans les nations les plus pauvres du monde.

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3. En quoi GAVI est-il différent des précédents programmes mondiaux de vaccination
Le partenariat de GAVI diffère des précédentes initiatives en faveur de la vaccination à plusieurs titres:

  • GAVI est une alliance de partenaires; ce n’est pas une nouvelle organisation pouvant être perçue comme concurrente ou faisant double emploi.

  • Tous les partenaires de GAVI se sont engagés au plus haut niveau hiérarchique à accomplir le travail requis. Ils ne demanderont pas au petit secrétariat de GAVI de faire ce travail pour leur compte

  • Le Fonds mondial pour les vaccins apporte des ressources importantes à l'Alliance.

  • Pour la première fois, les fabricants de vaccins sont partenaires de plein droit: ils disposent de représentants au Conseil d'administration de GAVI et dans les groupes de mise en oeuvre.

  • Les partenaires de GAVI peuvent s’inspirer des leçons tirées de programmes de vaccination passés.

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4. Quel est le rôle précis des divers partenaires de GAVI?
La force de GAVI repose sur les contributions de chaque partenaire, au niveau international, régional et national. Voici quelques exemples des priorités de certains partenaires:

Gouvernement des pays en développement: S'assurer que le secteur de la santé prendra des mesures efficaces pour atteindre ceux qui ont le plus besoin de services médicaux et les leur dispenser.

Gouvernements donateurs: Veiller à ce que la santé obtienne une proportion suffisante de l'aide extérieure, canalisée par les mécanismes de coordination du secteur.

Groupe de la Banque mondiale: Soutenir les efforts des gouvernements nationaux tendant à établir des mécanismes viables de financement des services de vaccination, notamment l'achat de vaccins et l'appui aux infrastructures, à travers un dialogue politique avec les gouvernements, l’octroi de prêts et le financement au titre de l’allègement de la dette.

OMS: Définir des politiques et des stratégies mondiales de vaccination et de mise au point de vaccins.

UNICEF: Mener des activités de plaidoyer et mobiliser les dirigeants depuis le niveau mondial jusqu’au niveau communautaire pour que la vaccination des enfants devienne une priorité absolue du développement.

Fondation Bill et Melinda Gates: Investir dans des programmes mondiaux de santé, en particulier pour encourager la vaccination et informer de l’utilité des vaccins.

Producteurs de vaccins: Contribuer activement à la fourniture de vaccins de qualité optimale aux populations les plus pauvres, mettre au point et distribuer de nouveaux vaccins.

Organisations non gouvernementales (ONG): Fortes de leur longue expérience dans le domaine de la santé infantile et de la vaccination, certaines ONG donnent des conseils techniques et affectent du personnel aux programmes des gouvernements, alors que d’autres accordent un soutien financier complémentaire.

Le rôle précis d'un partenaire de GAVI dans un pays particulier dépend des besoins de ce pays.

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5. Comment GAVI est-il organisé?
Le Conseil d'administration de GAVI décide des politiques de l'Alliance. Composé de représentants des partenaires au plus haut niveau hiérarchique, le Conseil d’administration comporte cinq membres renouvelables (OMS, UNICEF, Banque Mondiale, Fondation Bill et Melinda Gates). Onze autres membres siègent à tour de rôle et exposent les connaissances spécialisées et la perspective des secteurs qu’ils représentent. Cliquez ici pour connaître la liste des membres actuels du Conseil d’administration de GAVI.

Carol Bellamy, Directrice générale de l'UNICEF, est depuis juillet 2001 Présidente du Conseil d'administration de GAVI et a accepté de prolonger son mandat jusqu’en décembre 2003. Le Conseil d'administration se réunit en moyenne deux fois par an et organise selon les besoins des téléconférences périodiques pour examiner les progrès et les politiques.

Le Groupe de travail de GAVI aide le Conseil d'administration à définir des politiques et à les appliquer. Il est formé de responsables des institutions partenaires de GAVI à même de traduire les priorités de l’Alliance dans les plans de travail de leurs institutions respectives. Actuellement, le Groupe de travail se compose de dix membres représentant l'OMS, l'UNICEF, la Banque Mondiale, le secrétariat de GAVI, le Fonds mondial pour les vaccins ainsi que des ONG, des gouvernements, l'industrie pharmaceutique productrice de vaccins et des chercheurs.

Le secrétariat de GAVI (un petit groupe de professionnels et de personnel administratif travaillant dans le Bureau régional de l'UNICEF pour l’Europe à Genève) facilite la coordination entre les partenaires et analyse les demandes de soutien des pays au Fonds mondial pour les vaccins. Le Secrétaire exécutif fait rapport au Conseil d'administration de GAVI. Le budget du secrétariat est financé par les droits d'adhésion que versent les membres du Conseil d'administration de GAVI.

GAVI a créé des équipes spéciales pour s'attaquer à des problèmes précis qui intéressent le Conseil d’administration. Elles sont financées et gérées par leur(s) institution(s) directrice(s) respective(s) et comprennent des représentants des institutions partenaires concernées. Leur travail s’est révélé particulièrement important au moment de la création de GAVI et a eu l’avantage supplémentaire de donner une tribune où les partenaires pouvaient collaborer en dehors du Conseil d’administration et du Groupe de travail. Actuellement, seule demeure active l’Équipe spéciale sur le financement, présidée par la Banque mondiale. D’autres équipes spéciales ont été ou sont en passe d’être dissoutes, parce qu’elles ont achevé leur travail avec succès, ou pour préparer la voie aux organes qu’il faudra créer pour relever de nouveaux défis. Il s’agissait des équipes spéciales suivantes: l’Équipe spéciale sur le plaidoyer (présidée par l’UNICEF); l’Équipe spéciale sur la mise en œuvre (présidée par l’OMS); et l'Équipe spéciale de recherche-développement (présidée conjointement par l’OMS, l’Université du Maryland et Chiron Vaccines).

Des groupes de travail régionaux ont été établis par les partenaires qui assurent une présence technique au niveau régional (dans la plupart des cas, l'OMS et l'UNICEF) afin d’identifier et de traiter plus rapidement les besoins des pays dans le domaine de l’assistance technique, d'améliorer la communication et de rationaliser les efforts entre les niveaux national et international. Des groupes de travail régionaux ont été créés en Afrique, en Europe, dans le Pacifique occidental, en Asie du Sud-Est et en Méditerranée orientale.

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6. Qu'est-ce que le Fonds mondial pour les vaccins et quelles sont ses relations avec GAVI?
Le Fonds mondial pour les vaccins est un mécanisme de financement destiné à aider GAVI à atteindre ses objectifs en trouvant de nouvelles ressources et en les canalisant rapidement vers les pays en développement. Puisque les partenaires de l'Alliance assurent des services d’orientation et de soutien pour la définition des politiques et le traitement des propositions des pays, les frais administratifs restent modestes (environ 98 % des ressources du Fonds mondial pour les vaccins vont directement aux pays concernés).

Le Fonds mondial pour les vaccins a reçu l'engagement de gouvernements (Norvège, Royaume-Uni, États-Unis d’Amérique, Pays-Bas, Danemark, Suède, Canada, Irlande et France) et d’institutions du secteur privé. Ce soutien est venu s'ajouter à son budget de départ, donné par la Fondation Bill et Melinda Gates. Le total de ses ressources est ainsi passé à plus de 1 milliard de dollars pour 2001-2005.

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7. Quel soutien apporte le Fonds mondial pour les vaccins?
Le Fonds mondial pour les vaccins donne aux pays concernés des ressources destinées à renforcer leurs services de vaccination. Il paie les vaccins contre l'hépatite B, la maladie due à haemophilus influenzae type b (Hib) et la fièvre jaune, ainsi que les fournitures d’injection sans risques. Il verse également en une seule fois une petite subvention pour aider les activités d'introduction des vaccins. Les vaccins contre l'hépatite B, l’infection due au Hib et la fièvre jaune ont été sélectionnés parce qu'ils sont disponibles depuis un certain nombre d’années et que l’OMS recommande de les introduire dans le calendrier de vaccination systématique. Pourtant, ils ne sont pas largement utilisés dans les pays à faibles revenus en dépit d'un besoin extrême. Ainsi, chaque année, faute d’être vaccinés, quelque 900 000 personnes mourront de l'hépatite B, 400 000 enfants seront emportés par l’infection due au Hib et 30 000 enfants par la fièvre jaune.

Même si le Fonds mondial pour les vaccins ne procure pas aux pays concernés les six vaccins «traditionnels» (sauf dans le cas des vaccins associés qui incluent le DTC), les ressources du Fonds visant à renforcer les systèmes de vaccination contribuent souvent à consolider le système national de santé d’un pays, afin de lui permettre de dispenser tous les vaccins nécessaires aux enfants.

Les ressources du Fonds mondial pour les vaccins sont aussi utilisées pour accélérer la mise au point et l'introduction de vaccins contre des maladies et des infections dues aux rotavirus et au pneumocoque, responsables d'une forte mortalité dans les pays en développement.

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8. Qui peut prétendre à l'aide du Fonds mondial pour les vaccins?
Les gouvernements des 75 pays les plus pauvres (revenu national brut (RNB) inférieur à 1000 $US par habitant) peuvent demander l'aide du Fonds. Jusqu'ici, 71 pays ont présenté une demande qui a été acceptée pour 68 d’entre eux. Le Fonds mondial pour les vaccins et GAVI ont engagé plus de 1 milliard de dollars sur cinq ans en faveur de ces 68 pays.

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9. Comment le Fonds mondial pour les vaccins aide-t-il à renforcer les services de vaccination des pays?
Le Fonds mondial pour les vaccins offre une aide financière destinée à améliorer les programmes de vaccination selon la demande présentée par chaque pays et les conclusions tirées des évaluations des programmes de vaccination. Mais ces subventions sont très différentes des systèmes de financement traditionnels qui imposent des lignes directrices strictes sur l'usage des ressources. Le Fonds préfère imposer des conditions strictes en matière de résultats et confie aux gouvernements et à leurs comités de coordination interagences le soin de fixer les objectifs et de surveiller les progrès.

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10. Quelle aide obtiennent les pays?
Le montant de l'aide apportée par le Fonds mondial pour les vaccins dépend des objectifs du pays concerné et de sa population totale. Il varie considérablement selon les pays. Ainsi, un pays très peuplé comme le Kenya, qui introduit les vaccins contre l'hépatite B et contre l'infection due à haemophilus influenzae type b, et élargit sa couverture vaccinale de base, a reçu en 2001 environ 7 millions de dollars en vaccins et en appui aux services de vaccination. Un petit pays comme l'Albanie, qui a déjà une forte couverture vaccinale, a reçu en 2001 les vaccins contre l'hépatite B, pour un montant d’environ 200 000 $US.

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11. Quel pourcentage des ressources du Fonds mondial pour les vaccins est attribué à l'achat de vaccins ou au soutien des systèmes de vaccination?
Les allocations du Fonds mondial pour les vaccins se fondent sur les propositions présentées par les pays. À la moitié de 2003, le Fonds mondial pour les vaccins et GAVI avaient pris envers 68 pays un engagement portant sur cinq ans et sur plus de 1 milliard de dollars. Les deux tiers environ de cette somme servent à acheter vaccins et fournitures médicales, le reste contribuant à développer les capacités et les infrastructures.

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12. Comment GAVI prend-il ses décisions de financement?
Les décisions de financement sont prises en fonction des propositions présentées par les pays. Ces propositions sont étudiées par un Comité d'examen indépendant qui se réunit plusieurs fois par an, au secrétariat de GAVI à Genève. Les membres du Comité ont été choisis pour leurs vastes connaissances spécialisées dans le domaine de la santé, en particulier des vaccins et de la vaccination, leur indépendance par rapport aux partenaires de GAVI et leur intégrité. Ces experts sont principalement issus de pays à revenus moyens et faibles.

Le Comité d’examen indépendant étudie les propositions conformément aux politiques définies par le Conseil d'administration de GAVI. Voici les trois principales conditions à remplir pour obtenir le soutien du Fonds:

  • Disposer d’un Comité de coordination interagences (CCI) dirigé par le gouvernement et formé de représentants des institutions locales concernées par la vaccination. Le CCI guide le processus de présentation de la demande de soutien et aide le gouvernement à gérer le programme de vaccination.
  • Avoir réalisé une évaluation récente (datant de moins de trois ans) des services de vaccination.
  • Avoir défini un plan pluriannuel mettant en exergue l'amélioration et l'expansion des services de vaccination et des mécanismes de financement viable.

Le Comité d’examen indépendant formule ses recommandations au Conseil d'administration de GAVI; le Conseil présente ensuite sa demande au Conseil d’administration du Fonds mondial pour les vaccins, qui se prononce sur l’octroi d’un soutien financier pour les demandes acceptées.

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13. Pourquoi créer un Fonds mondial pour les vaccins? Pourquoi ne pas avoir simplement attribué davantage de ressources à l'UNICEF, à l'OMS, aux ONG et à d’autres institutions participant déjà au travail de vaccination?
Le Fonds mondial pour les vaccins a été conçu pour avoir un effet positif rapide, en utilisant des structures financières et administratives indépendantes afin de veiller au transfert efficace de l'aide des donateurs aux pays concernés. Le Fonds mondial pour les vaccins fournit directement des ressources aux gouvernements, sans passer par d’autres institutions.

Un autre objectif du Fonds mondial pour les vaccins est de montrer aux fabricants de vaccins qu'un marché pour les nouveaux vaccins existe dans les pays en développement. Les partenaires de GAVI espèrent que cela encouragera les fabricants à augmenter leur production actuelle de vaccins et à mettre au point des vaccins nouveaux et encore plus efficaces.

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14. Comment GAVI s'assurera-t-il que les programmes de vaccination sont viables au-delà des cinq premières années de soutien?
L'une des principales préoccupations des partenaires de GAVI consiste à aider les pays à formuler des stratégies pour atteindre une amélioration durable des résultats en matière de vaccination. Le Fonds mondial pour les vaccins souhaite octroyer, pendant une période limitée, aux gouvernements des pays à faibles revenus un investissement qui stimulera leurs systèmes de vaccination, et les aidera à se doter de la base requise pour élargir le soutien venant d’autres sources, en particulier du budget de l’État. Si la poursuite du soutien extérieur peut se révéler nécessaire pour les pays aux revenus les plus faibles, le Fonds mondial pour les vaccins ne peut cependant continuer à soutenir indéfiniment leurs programmes de vaccination. L'équipe spéciale de financement de GAVI met donc au point des outils et des ressources pour les pays, et apportera un soutien technique pour permettre aux pays d'établir un financement indépendant et à long terme pour leurs programmes de vaccination.

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15. Quelle est la situation de l'approvisionnement en vaccins associés?
La demande de vaccins associés à base de DTC a fortement dépassé les projections de l’offre. Il n'y a qu'un seul producteur du vaccin DTC-hépatite B et du vaccin DTC-hépatite B-Hib, et des difficultés de fabrication ont occasionné une forte baisse de la production prévue. Conformément aux propositions déjà approuvées par le Conseil d’administration de GAVI, les pays qui ont déjà introduit ces produits en 2001 continueront d’être approvisionnés. Cependant, en raison des niveaux de production actuels, aucun autre pays ne pourra introduire ce type de vaccins associés avant 2004.

Les autres conditionnements de vaccins (DTC-Hib) pourraient être disponibles fin 2002 ou 2003, selon les conditions préalables des Nations Unies pour leur mise sur le marché. L'approvisionnement en vaccin monovalent contre l’hépatite B représente presque neuf fois la demande actuelle.

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16. QQue fait GAVI pour la sécurité des injections?
Le Conseil d'administration de GAVI soutient sans ambiguïté l'utilisation de matériel d’injection sans risques, notamment pour l’évacuation des déchets, et le recours aux vaccins associés. Dès le départ, GAVI et le Fonds mondial pour les vaccins ont fourni des nouveaux vaccins (hépatite B, Hib, fièvre jaune) conjointement avec les seringues autobloquantes et les réceptacles de sécurité nécessaires.

Le Fonds mondial pour les vaccins aide désormais les pays qui établissent un plan national d’ensemble visant à améliorer la sécurité des injections et l’évacuation des déchets de la vaccination. Cette aide annuelle est accordée sous forme de seringues autobloquantes et de réceptacles de sécurité pour les vaccins, conformément au calendrier type du PEV, ou sous forme d'une subvention équivalente en espèces, pour trois ans au plus. Cette aide est proposée à tous les pays dont la demande a été acceptée au titre des vaccins nouveaux et sous-utilisés ou du soutien aux services de vaccination.

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17. Où en sont les projets de recherche-développement dépendant de GAVI?
Avec les nombreux travaux de recherche-développement actuellement menés sur les vaccins, il est important que, dans le contexte de GAVI, les efforts se concentrent sur l'identification des lacunes où une alliance peut avoir un avantage stratégique. Par conséquent, même si les partenaires de GAVI reconnaissent la priorité élevée du VIH/SIDA et du paludisme, compte tenu de l'effort mondial massif en faveur de ces projets dans le monde, l'Alliance a décidé d'accorder la priorité à d'autres vaccins qui reçoivent moins d'attention.

L'Équipe spéciale de GAVI sur la recherche-développement a réalisé une vaste consultation qui a permis d’identifier trois projets portant sur des vaccins devant recevoir une priorité élevée dans le contexte de GAVI: vaccins contre les maladies dues au pneumocoque, aux rotavirus et vaccin conjugué contre les méningocoques des groupes A et C. Il est fort probable que l’on réussira à les mettre au point d’ici cinq à sept ans et qu’ils auront un impact important sur la réduction de la morbidité et de la mortalité dans les pays en développement.

Les partenaires de GAVI se concentrent également sur la recherche-développement de nouvelles technologies susceptibles d’augmenter la sécurité, l'efficacité, l'utilité ou les résultats des systèmes de vaccination dans les pays en développement.

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