Map | A Partnership for Children's Health Search:  Advanced Search
Home General Information Country Support Board Task Forces Resources Media Center
About the alliance The Vaccine Fund Immunization information
Economic Impact Diseases & Vaccines Injection Safety Resources
Printer-friendly format

Quick Reference:

What is GAVI?

GAVI Fact Sheets

Governance

Board Documents

Guidelines

Press Releases

Immunization Information

Immunization Forum
Latest Issue

GAVI Update

Glossary

GLOSSAIRE DES INFECTIONS A PREVENTION VACCINALE

Six «vaccins de base»

La diphtérie est une infection bactérienne causée par la souche du Corynebacterium diphtheriae. Sa transmission nécessite des conditions de promiscuité. Il existe un vaccin inoffensif et efficace disponible depuis longtemps. Il est souvent administré en combinaison avec les vaccins du tétanos et de la coqueluche dans un vaccin triple connu sous l’appellation de DTP. La baisse des taux de vaccination en ex-URSS dans les années 1990 a provoqué de nombreuses épidémies de diphtérie.

La rougeole est la première cause de décès à prévention vaccinale chez les enfants à travers le monde. Elle tue jusqu’à 800 000 enfants chaque année. C’est une infection extrêmement contagieuse qui se transmet par contact avec les gouttelettes - présentes dans l’air et provenant des sécrétions du nez et de la gorge des personnes infectées. La période d’incubation va de sept à dix-huit jours. Il existe un vaccin relativement bon marché et efficace, mais son administration pose des problèmes car il n’est efficace que chez les enfants de plus de neuf mois alors que la maladie peut frapper plus tôt.

La coqueluche est une infection extrêmement contagieuse qui se transmet par contact avec les gouttelettes. Chaque année, malgré des taux de vaccination élevés avec des vaccins inoffensifs et très efficaces, cette maladie tue jusqu’à 300 000 personnes, en majorité des enfants en bas âge, et fait souffrir au moins 45 millions de personnes de crises de toux prolongées et épuisantes pouvant durer jusqu’à trois mois.

La poliomyélite est une infection virale qui peut provoquer une paralysie irréversible. Les enfants de moins de trois ans constituent plus de la moitié de l’ensemble des cas de poliomyélite, mais cette maladie peut toucher n’importe qui. L’immunisation est le seul moyen de l’éviter car elle ne se soigne pas. Aujourd’hui, l’éradication de la poliomyélite dans le monde est en bonne voie. D’importantes régions du monde en sont débarrassées grâce aux efforts constants de la communauté mondiale de la santé publique et des institutions privées.

Le tétanos est causé par une infection à bactérie, la Clostridium tetani, présente dans la terre, les déjections animales et les selles, et qui pénètre dans le corps lors d’une blessure. Cette bactérie produit une toxine qui peut provoquer une raideur inhabituelle des muscles et générer des spasmes. Si la crise persiste, la respiration devient alors difficile voir impossible. On estime à 300 000 le nombre de décès annuels causés par le tétanos. Pourtant, depuis des décennies, des vaccins inoffensifs et efficaces sont disponibles.

La tuberculose - Le BCG - (bacille de Calmette et Guérin) est un vaccin offrant divers degrés de protection contre la tuberculose seule et la tuberculose et la méningite chez l’enfant. Depuis 1975, les études de contrôle réalisées sur différentes souches de BCG indiquent une fourchette d’efficacité variant de 0 à 80 pour cent. Chez le petit enfant, les taux d’efficacité de la protection des différents vaccins sont estimés entre 52 et 100% pour une prévention contre la tuberculose sous ses formes méningée et miliaire, et de 2 à 80% pour une prévention contre la tuberculose pulmonaire.

Vaccins «sous-utilisés»

La fièvre jaune est une maladie infectieuse aiguë due à un arbovirus transmis par les moustiques du genre Aedes et, en Amérique latine, par l’Haemogogus. Chaque année, jusqu’à 200 000 individus sont affectés par cette maladie et 30 000 en meurent. En Afrique subsaharienne, 468 millions d’individus dans 33 pays sont actuellement considérés comme à risque. Une unique dose du vaccin existant suffit à protéger pendant au moins dix ans, si ce n’est pour toute la vie.

L’haemophilus influenzae de type b est une cause commune de méningite bactérienne et de diverses infections mettant la vie en danger comme la pneumonie et observées surtout chez l’enfant. Elle se transmet par contact avec les gouttelettes et dans des conditions de promiscuité. On estime qu’elle cause au moins trois millions de maladies graves et des centaines de milliers de morts chaque année dans le monde. Plusieurs vaccins sont déjà largement utilisés dans les pays à revenu élevé, des vaccins parmi les plus sûrs utilisés. Cependant, un nombre relativement restreint de pays à faible revenu ont commencé une utilisation systématique chez l’enfant en bas âge.

L’hépatite B, qui provoque des infections du foie tant aiguës que chroniques, est un virus dont on estime à 400 millions le nombre de personnes qu’il a infectées dans le monde. Il se transmet par contact avec du sang humain et d’autres liquides corporels infectés lors d’injections et de rapports sexuels à risque, ou par la mère infectée à l’enfant lors de l’accouchement. Des vaccins sont disponibles depuis près de 20 ans ; leur impact est visible compte tenu du nombre réduit de décès dus à un cancer du foie chez l’adulte dans les pays où une vaccination systématique est effectuée chez le nourrisson.

De «nouveaux» vaccins

La méningite (de groupe A) est la cause d’épidémies majeures en Afrique subsaharienne, marquées par des milliers de nouveaux cas et un taux de mortalité de près de 10 pour cent. Entre 1988 et 1997, 704 000 cas de méningite - dont 100 000 ont entraîné la mort - ont été enregistrés dans la «ceinture de la méningite» en Afrique qui s’étend de l’Éthiopie à la Gambie. C’est chez le nourrisson que le risque est le plus élevé. Actuellement, les vaccins de polysaccharide sont inefficaces pour protéger les nourrissons et ne peuvent être utilisés que dans le cas d’interventions d’urgence coûteuses, et chez l’enfant plus âgé. L’objectif de GAVI est de produire un vaccin conjugué qui serait incorporé aux programmes d’immunisation systématique dans les régions à risque.

La bactérie à pneumocoques - la bactérie du Streptococcus pneumoniae est la cause la plus courante de pneumonies graves à travers le monde. Elle provoque également une méningite, une septicémie et une otite. Bien que le nombre de décès soit difficile à évaluer, on estime cette infection responsable d’un million de décès chaque année. Dans les pays en développement, elle entraîne un décès sur dix chez l’enfant. Il existe un nouveau vaccin conjugué très efficace chez le nourrisson, mais il n’a pas encore été testé dans les pays à faible revenu.

Les rotavirus sont une des causes premières de gastroentérite, provoquant 125 millions de cas chaque année dont 600 000 entraînent la mort - principalement chez le nourrisson et le petit enfant. Cette infection extrêmement contagieuse se transmet par voie oro-fécale. Les États-Unis ont accordé une licence pour un vaccin qui n’est actuellement disponible dans aucun pays en raison d’un rapport sur son lien avec l’invagination.

At a glance

Vaccine-preventable disease statistics

Glossaire des infections a prévention vaccinale

'Traditional' or 'basic' vaccines

Under-used vaccines

Vaccines that are expected to be available shortly

Other vaccines

Vaccines for which more research is needed

star_int   Contact us | Guestbook | Copyrights | Text site